Journée Droits des Femmes : Interview de nos alternantes
Dans notre secteur en constante évolution, les femmes ne se contentent pas de suivre le mouvement, elles le créent.
Selon le dernier rapport de l’OPTL (Observatoire Prospectif des métiers et des qualifications dans les Transports et la Logistique), les femmes représentent 19% des effectifs dans le secteur transport et logistique. Chez Le Roy Logistique, ce chiffre est porté à un peu plus de 34% de femmes au sein de nos effectifs (*chiffres au 31 octobre 2024). Parmi les métiers phares où elles sont le plus présentes, nous retrouvons notamment le métier d’affréteur exploitant, pour lequel elles représentent 47% de nos effectifs.
A l’occasion de la Journée Internationale pour les Droits des Femmes le 8 mars, nous avons souhaité donner la parole à celles qui incarnent l’avenir de notre entreprise : nos alternantes.
Découvrez dans ce podcast le message de nos collaboratrices en alternance, à l’attention des femmes qui hésiteraient encore à rejoindre le secteur du transport et de la logistique !
Retrouvez la retranscription intégrale de l’interview dans cet article.
Peux-tu te présenter ?
Elena Bertin : Donc moi, c’est Elena Bertin. Je suis alternante en tant qu’assistante méthodes sur le site de Bourgbarré depuis deux ans. Donc là je fais TSMEL à l’ISTELI à Cesson. Je suis chez Le Roy Logistique depuis deux ans et demi, bientôt trois ans
Clara Le Breton : Je me présente, Clara Le Breton. Je suis chargée d’études logistique et transport au sein de la Business Solutions et pour mon parcours d’alternance, je suis en Bac + 5 Supply Chain au sein de l’ISTELI Rennes.
Yasmine Massa : Moi c’est Yasmine Massa, je travaille à l’agence de Toulouse, donc à la fois sur le site de Lespinasse 1 et Lespinasse 2. Je suis animatrice QHSE et je suis en alternance où j’étudie aussi également à l’Institut Catholique de Toulouse.
Salomé Takiouddine : Donc moi c’est Salomé, j’ai 30 ans et je suis actuellement sur un poste d’affréteuse en alternance sur l’agence d’Angers et je suis en Bachelor Logistique et Transport à l’IPAC Bachelor Factory d’Angers.
Comment as-tu connu la logistique ?
EB : J’avais commencé par un job étudiant et après ça a suivi en avenant de contrat, et après j’ai repris mes études.
CLB : Premièrement, ce qui m’intéressait avant d’arriver chez Le Roy Logistique, c’est d’avoir une vue plus globale sur toute la chaîne logistique. L’intérêt pour moi de rentrer chez Le Roy logistique, c’était la partie Business Solutions, donc avec ces trois piliers qui englobent un peu tous les besoins d’une agence et d’une entreprise.
YM : Le hasard, mais le bon hasard parce qu’en fait Le Roy Logistique est partenaire de mon club de Handball où je joue, le Toulouse Féminin Handball. Au moment où j’ai voulu reprendre mes études, il s’est avéré que le plus gros partenaire du club, donc Le Roy Logistique, cherchait une alternante animatrice QHSE.
ST : Alors je savais par le biais d’une connaissance que l’agence d’Angers était à la recherche d’un alternant. J’ai donc saisi l’opportunité, j’ai postulé et lors de mon entretien, mon profil correspondait aux attentes du poste. Et le feeling est tout de suite passé, ce qui a facilité mon intégration et confirmé mon envie de rejoindre l’entreprise Le Roy Logistique.
Quel est ton parcours ?
EB : Mon parcours en quelques mots, je dirais : découverte, parce que j’ai découvert le métier en travaillant dans l’entreprise. Je ne connaissais pas du tout le milieu du transport et de la logistique. Je dirais aussi maturité, parce que ça m’a permis d’acquérir une certaine maturité. Et pour finir, enrichissant.
CLB : Alors pour entrer dans le Transport et la Logistique, puisque j’ai commencé au départ par rentrer en Licence transport avant d’arriver chez Le Roy, c’était tout d’abord grâce à un stage, puis j’ai fait un BTS, dans une usine de production de produits surgelés et ça m’a plu de voir la partie effacée ou non vue par la plupart des gens, en tout cas par les consommateurs. Donc d’où vient ton produit, comment il a été fait, par quel parcours il est passé ? Toute cette partie-là m’a passionnée sur ce stage-là et je me suis dit go pour aller vers ce secteur en fait.
YM : Moi j’avais commencé une Licence de gestion Management et organisation des entreprises. Et en fait, comme je faisais du handball en parallèle, j’ai eu l’opportunité de jouer à haut niveau et donc d’être handballeuse professionnelle. C’est pour ça que j’ai stoppé mes études, parce que ce n’était pas compatible de faire tous mes entraînements avec tous les matchs, des fois on en avait 2 par semaine, donc c’était trop compliqué pour suivre les cours à côté.
J’avais ma licence et je me suis dit que j’allais faire une pause et puis bon, comme on sait que dans tous les cas, le sport, ça ne dure pas non plus des années, je savais qu’il fallait que je trouve quelque chose pour me réorienter. J’ai simplement fait des recherches sur les métiers dont on ne nous parlait pas forcément : ce n’était pas faire des études de médecine ou être kiné.
C’est vraiment en cherchant sur les plateformes, sur les universités, que j’ai trouvé en fait ce métier-là, donc dans tout ce qui était qualité, sécurité, hygiène. Et en fait, je me suis dit que c’était une chose qui pouvait me convenir étant donné que ça mixait le travail de terrain, mais également le travail de bureau.ST : Alors j’ai d’abord obtenu un Bac Littéraire avant de me réorienter vers le transport et la logistique avec un Bac Pro transport, puis un BTS gestion de transport et logistique associée. Et actuellement, je poursuis un Bachelor logistique et transport à l’IPAC Bachelor Factory sur Angers.
Qu’est-ce qui te motive ?
EB : Dans les motivations, il y a le métier en lui-même, puisque c’est un métier très vaste, très complet et très complexe, mais j’aime beaucoup la complexité. Je dirais aussi qu’il y a une motivation : c’est le fait qu’il n’y ait pas beaucoup de femmes et le fait que je sois une femme, ça m’a motivée aussi à continuer, et à entrer dans ce métier-là.
YM : Mes motivations, c’était assurer tout ce qui est la sécurité des collaborateurs au sein d’une entreprise, ou la qualité des produits des clients qu’on peut stocker par exemple, chez Le Roy Logistique.
Et en fait, je trouvais que c’était un peu un métier de l’ombre on va dire. Ce n’est pas un métier où l’on va être énormément mis en avant, mais en fait ce sont tout plein de choses qui se font en interne, qui permettent justement que l’entreprise soit viable, soit performante. Et on contribue tout autant à la performance de l’entreprise.
C’est important aussi de créer du lien avec les personnes dans notre métier, parce que c’est là aussi où on peut détecter certaines problématiques, que ce soit en interne ou par rapport à des clients. Le fait d’avoir une bonne intégration, ça fluidifie aussi le dialogue et la communication, donc sur ça, c’était vraiment super.ST : Alors je dirais que la logistique et le transport sont des secteurs en constante évolution qui offrent de nombreuses perspectives d’évolution professionnelle, qui permettent d’évoluer rapidement et de prendre des responsabilités.
Et pour moi, la logistique et le transport ont vraiment une dimension stratégique et ont un impact direct sur le fonctionnement des entreprises et la vie des consommateurs. Et c’est en ça aussi que je trouve ça très intéressant et passionnant.Comment s’est passée ton intégration ?
EB : Ça s’est très bien passé. Il y a eu beaucoup de bienveillance. Aussi sur le fait que j’ai envie d’apprendre, ils me font découvrir beaucoup de choses, même dans les échanges, que ce soit avec mes responsables ou avec mes collègues. J’ai eu une très très bonne intégration dans l’entreprise.
CLB : Le premier jour, j’ai eu la chance d’avoir tout mon service présent, puisque mon service est un peu dispatché partout en France. Donc là, j’ai eu la chance de voir la trentaine de personnes de mon service le même jour. Ça, c’était hyper intéressant et dans mon pilier, on est sept personnes et les sept personnes sont hyper bienveillantes et adorent partager. Ça a été hyper facile mon intégration au sein du pilier.
ST : Alors je dirais que mon intégration s’est très bien passée. L’équipe Le Roy Logistique a toujours été bienveillante et m’a rapidement mise à l’aise. J’ai eu la chance de pouvoir apprendre aux côtés de mes collègues qui sont toujours à l’écoute quand j’ai des questions, ou des bons conseils à mon égard. Et mon parcours a également été complété par un parcours d’intégration de quatre semaines réparties sur ma deuxième année de BTS au sein de l’Académie Le Roy Logistique.
YM : Alors mon intégration auprès des équipes et de l’entreprise s’est très bien passée. Après il faut savoir que mon poste est à la fois rattaché au siège, mais également en agence donc ça faisait un peu double intégration. Et comme je suis un peu loin en étant à Toulouse, le fait d’avoir été à l’Académie avec le programme qui est proposée par Le Roy Logistique, ça m’a permis de voir toutes les personnes qui travaillent au siège, et aussi des personnes avec qui maintenant je suis beaucoup en interaction. Dans les deux cas, j’ai été très bien intégrée : je m’entends très bien avec tout le monde et ça me permet aussi de créer du lien.
Quelles sont tes missions ?
EB : Je m’assure que les process soient bien écrits vu que je suis en méthodes, donc je fais beaucoup d’amélioration continue.
J’aide les collaborateurs aussi dans le changement, à leur faire comprendre, à les aider, à les écouter, puisque c’est un métier aussi, en tant que méthodes, on doit beaucoup analyser et partager avec eux. Donc je m’assure que ça se passe bien, que les changements en tout cas vers l’amélioration, se passent bien.CLB : Le but de mon poste, c’est de répondre aux appels d’offres et répondre aux besoins clients sur la partie logistique, sur la partie transport ou sur la partie conditionnement à façon.
YM : Alors mes missions en quelques phrases, ce serait d’assurer la bonne application, on va dire, des règles d’hygiène, de qualité, de sécurité et d’environnement. Mais ça passe aussi par la mise en place de certifications qu’on peut avoir, qu’on peut obtenir. Et donc du coup, derrière le bon suivi et la bonne application de ces certifications, toujours dans le but de satisfaire aussi les exigences de nos clients.
ST : Alors j’assure la réponse aux demandes de cotations nationales et internationales, l’organisation et la planification des transports clients. La négociation des prix d’achat et de vente, ainsi que le suivi des opérations de transport et la gestion des aléas.
Quelles compétences sont requises pour exercer ton métier ?
EB : Je dirais la rigueur, l’analyse aussi. Avoir un bon sens de l’observation et aussi avoir l’envie de toujours aller chercher le détail, le plus précis possible et de vraiment tout analyser, et d’avoir envie de découvrir aussi.
CLB : Alors notre poste il y a une partie, je dirais, commerciale dans le sens où il faut qu’on attire le client, qu’on soit compétitif, et une partie avec un esprit de synthèse, puisque là on va analyser les cahiers des charges.
YM : Ce serait déjà d’être organisé et aussi, réactif pour pouvoir anticiper. L’esprit d’équipe aussi, c’est important. Comme je le disais auparavant, c’est le fait de travailler avec les différents services ça permet aussi d’être dans l’adaptation des différents besoins qu’il peut y avoir.
Après ce serait, oui, savoir s’organiser pour pouvoir gérer les imprévus et avoir une bonne communication pour diffuser par exemple différentes sensibilisations auprès des collaborateurs.ST : Alors je dirais qu’il faut être réactif, organisé, avoir un bon sens de la négociation et aussi un excellent relationnel car c’est un métier où nous sommes majoritairement au téléphone, que ce soit avec nos clients ou bien les transporteurs.
Je dirais également que la gestion du stress et la capacité à gérer plusieurs tâches en même temps sont aussi essentielles, surtout en pic saisonnier.Etes-vous beaucoup de femmes ?
EB : Pour le coup, oui. Dans mon entreprise, il y a beaucoup de femmes, surtout dans le service logistique. Un peu moins sur le quai, mais beaucoup dans le service admin. Et dans mon école, oui, il y a beaucoup de femmes dans ma classe, on est une classe homogène.
CLB : Sur la partie Business Solutions, sur les trois piliers, on doit être quatre ou cinq femmes sur 25 hommes, et dans mon pilier, je suis la seule femme. Et au niveau de mon diplôme, on est encore une fois en minorité puisqu’on est sept femmes pour un total de 24 personnes environ.
Donc on est plutôt en minorité sur le secteur de la logistique et du transport.YM : Selon les années, je pense que ça varie. En ce moment, c’est plus de femmes qu’il y a autour de moi. Pareil dans ma classe, cette année, on est un peu plus équilibrés, mais il y a quand même plus de filles.
ST : Alors nous, sur l’agence d’Angers, nous sommes trois femmes pour deux hommes, ce qui est plutôt équilibré.
Par contre, dans ma formation, la répartition est moins homogène puisque nous sommes six filles pour douze garçons, ce qui reflète encore bien la prédominance masculine dans ces secteurs-là, même si les choses évoluent progressivement.Le 8 mars, c’était la Journée pour les Droits des Femmes. Pourquoi est-ce important ?
EB : Pour moi, cette journée est importante parce que je trouve que c’est une reconnaissance pour le parcours des droits des femmes, pour tout ce qui s’est déroulé, les choses qui ont été accomplies, les lois qui sont passées pour les femmes. Donc je trouve que c’est important de marquer ce parcours-là avec une journée dédiée à ça.
C’est important parce que ça se développe, et pour moi, ça devient de plus en plus concret et ça se voit aujourd’hui, justement parce que c’est grâce à ce parcours-là qu’on peut voir aujourd’hui et remarquer l’évolution. Il y a une très grande évolution pour les droits des femmes en entreprise.CLB : Alors c’est important. Pourquoi : aujourd’hui, on se rend compte que dans tous les pays, on n’a pas forcément les mêmes droits, en tout cas, en tant que femmes. Ces droits-là peuvent être en danger, donc c’est important de s’en rappeler. Et puis, toujours ces inégalités qui peuvent arriver. Je parle en généralité, je ne parle pas de toutes les entreprises, toutes les personnes, mais on voit des écarts, des écarts salariaux, des discriminations et il ne faut pas oublier ça.
YM : Alors je pense que cette journée, elle est importante, déjà parce que ça permet de montrer l’avancée qu’il a pu y avoir depuis plusieurs années concernant l’égalité entre hommes et femmes, mais qu’il y a encore des progrès à faire. Mais je pense aussi que cette journée, ça permet d’encourager tout le monde, et notamment des femmes, à pouvoir s’orienter dans différents secteurs d’activité sans avoir de restrictions selon leur genre.
Ça permet d’inspirer, d’encourager des femmes à s’orienter sur tous les secteurs d’activité, sans qu’il y ait de restriction, qu’on ne se freine plus sur le fait que ce soit un métier pour les hommes et que c’est ouvert à tout le monde. Et je pense qu’il faut encore avancer sur ce sujet-là parce que je pense que dans les mentalités, c’est encore un peu bloqué, mais il y a quand même eu des avancées depuis plusieurs années, notamment sur l’égalité hommes et femmes.ST : Alors je dirais que c’est une journée essentielle pour mettre en lumière malheureusement les inégalités qui subsistent encore et encourager davantage de diversité dans tous les secteurs professionnels, y compris dans la logistique et le transport.
Penses-tu que ton métier soit souvent exercé par des femmes ?
EB : Je dirais : pas assez mais à la fois que c’est en développement, j’en vois de plus en plus, mais pour moi il en faudrait plus encore.
CLB : Non… [rires] Pourquoi : alors je pense que déjà le secteur du transport, la logistique est un secteur masculin, ça n’attire pas les femmes. Mais quand je reviens à mes études au Lycée ou encore plus jeune, le transport et la logistique, on n’en parle pas, ce ne sont pas des métiers qui sont montrés, et donc, s’ils ne sont pas montrés, ils n’attirent pas.
Et c’est souvent quand on parle transport ou logistique, on va forcément parler de chauffeurs, enfin de conducteurs, et de camions, et ça s’arrête là. Donc c’est assez réducteur et forcément ça n’attire pas, que ce soit hommes ou femmes.
Maintenant, ça évolue. Mais avant, comme c’était assez familial, eh bien ça restait dans les familles où ça restait dans un cercle fermé, donc pas forcément de communication.
Après, c’est comme dans toute entreprise, surtout du coup dans ce secteur-là, les femmes sont plutôt au niveau du support : ressources humaines, comptabilité, relation client. Alors que plutôt sur le « technique », on va retrouver des hommes.
YM : Là actuellement, je trouve que mon métier, il est exercé plutôt par des femmes. Mais après je pense que ça peut changer d’une année à l’autre. Ça dépend aussi des différentes personnes qui veulent se réorienter ou qui décident de changer de métier, ça peut aussi ouvrir des portes, sur ces métiers-là. Mais c’est vrai qu’actuellement, je trouve que c’est quand même autant ouvert aux femmes qu’aux hommes, pour moi, il n’y a pas de distinction.
ST : Historiquement, ce sont des métiers majoritairement masculins, mais fort heureusement, il y a de plus en plus de femmes qui prennent place dans ces domaines, même s’il y a encore des efforts à faire pour casser certains stéréotypes. Les mentalités changent et évoluent.
Que dirais-tu à celles qui hésitent à s’orienter sur un métier comme le tien ?
EB : De ne pas hésiter, de foncer, même. De ne pas forcément s’arrêter en se disant « je suis une femme, je ne vais pas pouvoir aller dans ce milieu-là » alors que pas du tout, au contraire.
Je trouve qu’être une femme dans ce métier là, ça apporte un petit plus et qu’il ne faut vraiment pas hésiter et y aller.CLB : Il ne faut pas hésiter, si on envie, on y va. Il ne faut pas avoir de blocage par rapport à ça. Dans tous les métiers, on va rencontrer des blocages, on va rencontrer des gens qui pourront bloquer certaines choses. Ce n’est pas plus le secteur du transport et la logistique qu’un autre en fait.
YM : Si la personne se retrouve en termes de motivation et qu’elle estime avoir les compétences, il ne faut pas hésiter à s’ouvrir à d’autres choses et à voir d’autres choses, parce qu’on peut être aussi surpris et du coup ça permettrait de barrer et d’enlever tous ces aprioris qu’on peut avoir sur certains métiers. Pour moi, ce sont vraiment des métiers qui sont mixtes, il n’y a pas de distinction à faire.
ST : Alors je leur dirais qu’il ne faut surtout pas se mettre de barrières ni se laisser freiner par des idées reçues. Que le transport, la logistique sont des secteurs ouverts à tous. Il suffit d’avoir la motivation et les compétences nécessaires et ça prime sur le genre. Il ne faut pas avoir peur de se lancer, c’est aussi contribuer à faire évoluer les mentalités et montrer que chacun a sa place, quelle que soit son identité.
Le mot de la fin
EB : Le fait que j’ai les mêmes missions qu’un homme, qu’en tant que femme ma parole est écoutée. Être une femme aussi, ça a permis je trouve de donner un petit plus dans ce métier-là, et c’est ce que j’expliquais, c’est qu’il y a toujours une touche à apporter et que c’est un métier où on peut s’épanouir. Ne pas s’arrêter sur le fait d’être une femme, justement, il faut assumer, et tout va bien se passer.
CLB : Moi qui suis allée dans un lycée qui avait un peu près tout (technologique, général, etc.), on ne vous propose pas des métiers comme ça, on ne vous propose pas des formations qui vont vers ce genre de secteur, donc il ne faut pas hésiter, et ne pas hésiter à faire des stages ou de l’alternance.
YM : Il faut oser, ne pas se cacher derrière des préjugés ou des métiers qui peuvent sembler être genrés.
ST : Alors, je souhaiterais rajouter que l’égalité ne devrait pas être réduite à une seule journée par an, justement, il est essentiel que les mentalités continuent d’évoluer au quotidien pour permettre à chacun de de s’épanouir pleinement dans son métier, quel que soit son sexe.